Addiction, quand la faiblesse prend le dessus

L'addiction en quelques points

Sur le plan médical, l'addiction se définit par un besoin compulsif. On peut alors d'emblée stipuler que toute dépendance n'est pas forcément une addiction. Néanmoins, la dépendance peut se transformer en conduite addictive dès lors qu'elle devient obsessionnelle, involontaire, et surtout nuisible pour la santé physique ou morale. Effectivement, l'addiction englobe divers types de dépendances. Trouble des conduites alimentaires (boulimie, anorexie) ou dépendance aux boissons (comme l'alcool), aux stupéfiants (drogues douces ou dures), aux médicaments (somnifères), aux jeux pathologiques (jeux d'argent ou de vidéo), troubles du comportement d'achat (achat compulsif) comptent parmi les accoutumances les plus répandues. On recense de même les dépendances affectives et les addictions sexuelles (perte de contrôle de la sexualité). Dans tous les cas, il s'agit d'un trouble du comportement et non d'une maladie au sens propre du terme. L'addiction crée par ailleurs un comportement de dépendance physique et psychologique. La première crée un état de dépendance de l'organisme à un produit. En l'absence du produit, la personne se trouve dans un état de manque (ou syndrome de sevrage). Plus durable, la dépendance psychologique se définit par le besoin intense de réaliser un acte ou d'utiliser un produit.

L'élément déclencheur

Les comportements excessifs touchent toutes les tranches d'âge et connaissent de plus en plus d'adeptes, les jeunes comme les seniors sont des proies vulnérables face à ce fléau. Échec scolaire, faiblesse passagère, mal être, solitude, peur de l'avenir, problème de santé... nombreux sont les critères qui poussent certaines personnes à s'orienter vers des substances ou à développer des envies répétitives. La recherche de plaisir (la phase liking) dans la consommation de certaines substances par exemple va alors venir combler un vide, tromper le sentiment de souffrance. À la période de wanting (ou désir), va succéder une étape d'un besoin (needing), d'une envie persistante voire chronique à l'origine de douleurs physiques et psychiques en cas de manque ou d'impossibilité à réaliser un acte.

S'en sortir

Pour sortir des addictions, de quelque nature soient-elles (qu'elles soient alimentaires, liées à l'alcool, au tabac, aux jeux, au sexe...), la volonté, parce qu'elle crée une torture, ne suffit pas à elle seule. Le patient finira tôt ou tard par s'incliner devant cette puissance décrite par le fameux prétexte "c'est plus fort que moi". Contre cette dépendance physique mais surtout psychologique qui nous manipule, il existe peu d'outils aussi efficaces que l'hypnose. Une méthode nécessaire pour que le Moi reprenne le dessus sur le Ça. Le thérapeute va utiliser l'hypnose pour créer un dialogue entre conscient et inconscient. Tel est l'esprit de l'hypnose ericksonienne, à savoir suggérer à l'inconscient en s'adressant au conscient, d'abandonner ce processus d'addiction qui a démarré en soi. De cette communication, le sujet va prendre conscience qu'il n'est pas, comme il le pensait jusqu'alors, victime par rapport à une quelconque dépendance, mais qu'il y a tout un conditionnement. En fait le patient est à l'origine de son addiction, il n y a donc pas absence de volonté. Ainsi, progressivement, les séance d'hypnose vont déshabituer, désintoxiquer les sujets et en venir à bout des troubles addictifs.

 

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